Le Cycle de la Pyrale (adultes, œufs, larves et chrysalides) varie de 38 à 57 jours à 25°
L’Ile de France, Lyon et surtout Toulouse sont les principales villes et les régions où la chenille fait son apparition. A Strasbourg je constate également leur présence.
Voici le protocole pour une lutte efficace :
1ère- Selon la surface du jardin, il faut installer d’office 1 ou plusieurs pièges avec sa capsule à Phéromones spécifiques à la Pyrale du Buis « Glyphodes Perspectalis » ceci afin de capturer les papillons mâles (longévité du papillon 10 jours) de mai à octobre selon région.
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2 ème – Nettoyer sérieusement en frictionnant même sévèrement tous vos Buis pour supprimer les déchets de taille toutes les feuilles sèches qui ne font qu’occulter l’intérieur de vos Buis et empêche la photosynthèse d’agir pour la formation de nouvelles feuilles.
Avant nettoyage :
Après traitement 1 an après.
Les œufs dont la longévité de 3 à 5 jours sont très difficiles à trouver. De mai à octobre selon région,
Les points noirs correspondent aux têtes des larves qui sont sur sur le point d’éclore.
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3ème – Dès l’apparition des chenilles il faut traiter de préférence en fin de journée en absence de pluie sous 24heures.
Par sécurité il faut refaire un 2ème traitement environ 7 jours après.
Ne pas confondre les crottes avec des œufs. http://www.insectes-net.fr/ Les crottes !
Les chenilles ou larves (5 à 7 stades) ont une longévité de 20 à 25 jours d’avril à novembre selon région.
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4ème – Il vous est possible de procéder à une fertilisation foliaire (par pulvérisation) de vos Buis. je dispose de 2 fertilisants professionnels, http://pyraledubuis.wordpress.com/traitement/.
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(Le stade diapausant = cocons ou logettes hivernales en conditions naturelles va de novembre à mars)
http://www.insectes-net.fr/ Exemples de logettes hivernales
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Le cycle de la pyrale se termine par la chrysalide (longévité 10 jours de mars à octobre selon région)
10 jours plus tard, nos 2 pupes ont évolué; celle du bas semble déjà bien avancée, elle a gardé toute son avance sur la première.
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En partant du haut, de la chrysalide fraîche à celle prête à éclore
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Le Cycle de la Pyrale prend fin, mais il y a 3 voire 4 générations par an( adultes, œufs, larves et chrysalides) chaque cycle varie de 38 à 57 jours à 25°. Un papillon peut pondre selon l’environnement, entre 100 et 600 œufs par an.
Pour toute commande ou demande de renseignement rendez-vous sur nos produits
Pour plus de détails n’ hésitez pas à m’appeler au : 06 85 23 38 76 ou : 03 88 45 16 22 ou par mail : christian@lapyraledubuis.com
Je suis disponible du lundi au samedi de 8 heures à 20 heures.
Bonjour et bravo pour cette nouvelle version du blog.
Je vous confirme la grande efficacité des pièges à phéromones et leur bonne sélectivité puisqu’il est rare de trouver d’autres espèces parmi les captures.
J’ai pu les tester tant tout près de buis attaqués que loin des buis, accrochés à une branche de chêne, à proximité d’un lampadaire d’éclairage de rue (à lampe au mercure).
Je précise qu’à Sainte-Foy-lès-Lyon, près de 40 % des prises (sur environ 160 comptabilisées) concerne la variété brune du papillon et vous suggère d’évoquer par une photo cette possibilité qui semble donc chez nous beaucoup plus fréquente qu’en d’autres endroits.
Le nettoyage des buis que vous recommandez paraît bien impératif. Il semble que ce nettoyage pratiqué avec des jets à haute pression type Karcher soit aussi très efficace. A mon sens, il devrait être recommandé ou du moins suggéré.
Je m’inquiète des méthodes de traitements qui pourraient être appliquées lors de la reprise des dégâts en mars avril, au moment où les abeilles butinent les buis en fleur.
Protéger les buis ou les abeilles ? Ce sera la grande question et il me paraît difficile de l’éluder.
Les pesticides chimiques ou biologiques (pyrèthre ou BTk) seraient nocifs pour les abeilles et devraient donc être proscrits au moins pour la première génération de pyrale. J’ignore encore les conséquences qu’aurait l’usage des nématodes utilisées cet été par les services espaces verts de notre communes.
Je me demande s’il ne faut pas envisager d’intensifier les actions de nettoyage d’automne et de maintenir en octobre une forte pression sur les papillons avec les pièges à phéromones pour éviter au maximum les fécondations et les pontes. La bataille de printemps pourrait bien se gagner maintenant !
Pour info, j’ai observé la prédation de papillons en vol par des chauves-souris et de papillons capturés dans les pièges par des « mouches-scorpions » nécrophages.
Ces derniers temps, je suis surpris de ne plus observer aucune chenille de quelques tailles que se soit ni même de chrysalides alors que je constate un peu partout les considérables dégâts sur les buis des parcs publiques et des jardins. Hier je suis retourné à Couzon-au-Mont-d’Or voir les buxaies naturelles des sous-bois des Monts d’Or où j’avais très clairement observé en juin de premières attaques toutefois encore très limitées.
J’avais alors redouté le pire pour la fin de l’été. Eh bien, j’ai été très agréablement surpris par le très faible niveau de progression des dégâts, sans commune mesure avec ce qui a été observé en ville à Lyon et dans les communes avoisinantes. J’ai bien observé ici ou là quelques feuilles jaunies rongées en surface et quelques déjections de petites tailles mais peu de feuilles rognées, peu de soies, aucune chenille visible, pas de chrysalides. J’ai bien du déplorer quelques bas de buissons défoliés mais je m’interroge sur ce que sont devenues les chenilles à l’origine de ces défoliations encore limitées.
La relative sécheresse qui sévit depuis la mi août aurait-elle eu un effet régulateur ? Des prédateurs observés occasionnellement comme différents espèces de mésanges, des pics épeiches, des guêpes se seraient-ils chargés de réguler et contenir l’expansion ? Je reste très perplexe d’autant qu’en d’autres endroits sauvages proches on m’a signalé des attaques plus massives que je n’ai pourtant pas encore eu l’occasion de vérifier.
En une occasion, écartant des feuilles collées et suspectant la présence d’une chenille ou d’une chrysalide, j’ai débusqué une forficule qui est tombée à terre. Un débris noir dans la loge m’a laissé penser à ceux de la tête d’une chenille mais les conditions de cette observation trop imprécise et surtout non renouvelée ne me permettent pas de tirer de conclusion utile.
Cordialement
Jean-Yves Barbier